Les passages de caméra commencent réellement à se faire (moins que les 3 000 m annuels obligatoire du contrat entre la municipalité et l’entreprise SAUR – et payés).
Nous pouvons constater que certains tronçons de réseau sont fort abîmés. Devant cette évidence, la municipalité a rénové environ 1 400 m.
Bien sûr, c’est loin des recommandations de l’agence de l’eau : 3 % par an (soit pour Crozon environ 2 400 m) mais mieux que les quelques centaines de mètres réalisés en 3 mandats par l’équipe municipale précédente.
Quant aux travaux de la STEP (station d’épuration), ça consiste à transformer le bassin à marée de 1 200 m3 en bassin tampon avec création d’une bâche de pompage et rejet en continu des eaux traitées.
Ces directives sont associées avec le suivi de l’impact microbiologique se fait par des analyses trimestrielles :
A nous de les suivre attentivement.
Ces travaux sont ordonnés par la police de l’eau et financés par l’agence de l’eau.
Pour nous, c’est de l’argent gaspillé. Ce n’est pas un bassin tampon de 1 200 m3 qui pourra contenir les 4 000 m3 supplémentaires qui peuvent arriver à la STEP par temps de pluie. Seule la suppression des arrivées d’eau pluviale dans le réseau serait efficace. La municipalité a également prévu de rajouter des membranes (1 000 m2) pour traiter plus d’eau, car les vieilles membranes sont bonnes à changer et ne filtrent plus correctement les eaux usées.
Pour finir l’assainissement, nous venons d’apprendre que 4 analyses d’eau de baignade ont été faites sur les plages du Loch, de Postolonnec, de Trez Rouz au droit des débouchés des ruisseaux où les résultats sont très mauvais et de Goulien où les résultats sont « corrects ».
Jean-Yves Kerdreux nous présente le sujet avec un rappel du problème : Le PLU donne en réserve foncière pour en faire des parkings 1 200 m2 de terrains appartenant au Conservatoire du littoral ou encore à des particuliers à l’extrémité de La Palue et 8 000 m2 de terrains privés entre Brégoulou et La Palue.
Sachant qu’il faut 30 m2 par voiture (parking et voies d’accès) pourquoi une telle surface pour des besoins estimés par la municipalité de 300 voitures ?
D’où vient ce chiffre ?
Connaissant la route d’accès, les habitants se sont affolés, ont écrit à M. le maire et devant sa fin de non recevoir, ont créé un collectif qui a attaqué au TA (tribunal administratif). Celui-ci l’a débouté car le code de l’urbanisme concerne des constructions et non des aménagements de parking. La dangerosité de la route n’a pas été prise en compte.
Espérons que les municipalités (actuelle et future) ne prendront pas ce jugement comme une autorisation de réalisation !
A nous de veiller !
L’association n’a jamais voulu intervenir dans les problèmes de construction de maisons considérant que ces problèmes étaient souvent des problèmes personnels de voisinage.
De plus, elle n’était pas non plus contre les constructions dans les « dents creuses ».
Mais hélas ! 5 exemples en l’espace d’un an nous obligent à réagir.
Au vue de ces exemples, nous avons demandé un rendez-vous avec le service urbanisme de la comcom et les architectes des bâtiments de France.
Il ressort de cette réunion tripartite
La S.P.P.E.F (Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France) a attaqué la communauté de communes pour illégalité du PLU de Crozon.
Extraits du jugement :
Suite à toutes nos démarches, à notre demande, l’ADELISO sera consulté pour l’élaboration du PLUi de la comcom. Une première réunion préparatoire est prévue en septembre.
Des modifications en étude dans le cadre du projet de loi nationale ELAN mettent la loi en danger qui sans être parfaite protège cependant le littoral. Deux grands dangers :
Nous n’avons pas beaucoup avancé sur le dossier. La comcom s’y attelle aussi.
Fin de la réunion à 12h25
article du Télégramme du 18 08 2018 article de Ouest-France du 21 08 2018