« Voici 40 ans qu’on nous annonce que notre société va dans le mur.
Aujourd’hui, nous y sommes.
Voici 40 ans qu’on nous dit que notre climat terrestre va changer. Il change.
Aujourd’hui plus personne n’en doute.

Nous, les individus, en sommes en partie responsables, et nous sommes des pollueurs. Avec nos voitures, les avions que nous empruntons de plus en plus, les transports en camions que ceux que nous avons élus ont privilégiés au détriment du ferroutage, les énormes porte containers, etc.

Les industries, l’e-commerce et nos commandes par Internet, avec les livraisons incessantes qui en découlent ajoutent de la pollution, sans contraintes ni limites le plus souvent. La plupart de nos objets et de nos achats provenant des pays émergents.

Malgré les conférences internationales, rien ne bouge. Ni les grandes nations, ni l’Europe, ni la France. On attend tout d’en haut, mais nos politiques sont trop occupés pour se pencher sur la question, ou nous indiquer ce qu’ils attendent de nous, les consommateurs.

Alors, aujourd’hui, nous nous disons que les changements doivent venir de la base. Et que c’est à nous de trouver et de proposer des solutions, à notre échelle, pour y faire face, voir pour survivre.

Qui, mieux que les associations de défense de l’environnement pour initier des actions à notre portée ?

En faisant d’abord un bilan. D’où l’invitation ce soir de Jean Jouzel.
Il est climatologue et glaciologue et a été adjoint au directeur du laboratoire de modélisation du climat et de l'environnement avant de devenir directeur de recherche au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives).
Il fait parti du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) de l’ONU.
Et est très attaché à ce que les connaissances nouvelles auxquelles nous accédons à travers les travaux de recherche conduits par la communauté scientifique soient facilement accessibles au plus grand nombre.
C’est dans ce but qu’il donne des conférences comme celle de ce soir.