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Circulation

Favoriser l'éco-mobilité et les transports doux en presqu’île

Alors que les épisodes de pollution liés aux particules fines se multiplient, les grandes villes de France et d'Europe développent des solutions alternatives pour encourager une mobilité durable, ou « éco-mobilité».

L’été, en presqu’île, nous sommes chaque jour des centaines à nous déplacer pour faire les courses, assister à une animation, nous rendre au point de départ de chemins de randonnée ou aller nous baigner.

Selon les modes de transports utilisés, ces déplacements auront un impact plus ou moins fort sur la qualité de l'air que nous respirons.

Pour limiter ces nuisances, nous pouvons recourir aux transports collectifs (bus, navettes maritimes), aux transports partagés (covoiturage, auto-partage) et aux transports doux.
Ce terme désigne les modes de déplacements dont la propulsion ne nécessite pas de moteur et n'émettent donc ni polluant ni gaz à effet de serre.
On parle également de mobilité douce ou encore de mobilité active pour désigner ces modes de déplacements que sont la marche à pied, le vélo, la trottinette, …

Selon une étude de l'ADEME, si on choisit le vélo pour rejoindre son lieu de travail (exemple, 5 kms aller, 5 kms retour), on évite les 700 kg de CO2 rejetés dans l'atmosphère par sa voiture sur le même parcours pendant un an !

Plus rapides, non polluants, les transports doux sont aussi bons pour le budget : marcher ne coûte rien et investir dans un vélo reste tout à fait raisonnable. Et pas besoin de payer pour stationner.
Autre avantage et non des moindres, pédaler, marcher ou patiner est non seulement bon pour l'environnement mais également un excellent moyen de rester en forme.

Puisqu'ils ont tout bon, qu'attendons-nous pour passer aux transports doux ?

Pour encourager la mobilité durable, les villes sécurisent et densifient le réseau de pistes cyclables, aménagent des voies réservées aux bus électriques (ou aux tramways), proposent des bornes de recharge pour les véhicules électriques.

En presqu’île, on préfère refaire les revêtements de route, ce qui a un coût énorme, pour favoriser la circulation automobile, sans en profiter pour insérer de piste cyclable en parallèle.
Pourquoi ? Pourtant, on croise de plus en plus de deux-roues sur nos routes. Comment peut-on vanter les beautés de sites préservés et continuer à encourager le tout-voiture, au détriment des transports doux ?
Comment peut-on laisser les cyclistes eco-responsables, avec porte-enfants ou charettes vélo, l’accessoire écologique le plus en vogue de nos jours, risquer leurs vies ?

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